Le covering moto est une solution pratique et de plus en plus répandue pour personnaliser son deux-roues sans passer par une peinture définitive. Il consiste à appliquer un film vinyle ou transparent sur la carrosserie pour modifier l’apparence ou protéger la peinture d’origine. Facilement réversible, souvent plus économique qu’une peinture, et offrant un vaste choix de couleurs et de finitions, le covering attire aussi bien les amateurs de tuning que les motards soucieux de préserver leur machine. Voici un tour d’horizon complet sur le sujet.
Qu’est-ce que le covering moto et pourquoi le choisir ?
Le covering moto, aussi appelé wrapping, consiste à recouvrir les parties visibles d’une moto (carénages, réservoir, parfois même jantes ou tête de fourche) avec un film adhésif spécifique. Contrairement à une peinture, ce procédé est réversible : le film peut être retiré sans abîmer la surface d’origine.
L’intérêt principal est la personnalisation. Avec un covering, il est possible de transformer complètement l’esthétique de sa moto sans travaux lourds. Le choix de couleurs, de textures et d’effets est très large. Mais ce n’est pas tout : les films protègent également la peinture contre les rayures, les UV, les projections de gravillons ou les salissures.
Autre avantage : un covering ne nécessite pas d’immobiliser la moto plusieurs jours comme pour une peinture. En moyenne, une à deux journées suffisent selon le niveau de finition. En cas de revente, retirer le film peut même valoriser le véhicule si la peinture d’origine a été préservée.
Les différents types de films vinyles et leurs finitions (mat, gloss, carbone…)
Il existe plusieurs types de films pour recouvrir une moto. Les plus courants sont les films vinyles coulés, très souples et capables d’épouser les formes complexes d’un carénage. Ces films offrent une bonne durabilité et un rendu soigné.
Parmi les marques les plus utilisées, on retrouve 3M 2080, Avery Dennison SW900, Oracal 970 RA, Hexis HX20000 ou KPMF V7. Ces références sont réputées pour leur qualité, tenue dans le temps et facilité d'application.
Ces produits peuvent être achetés sur des boutiques spécialisées en ligne comme covering.fr, qui propose une large sélection de films adaptés aux motos : mats, brillants, carbone, caméléon, et plus encore.
On distingue plusieurs finitions selon le style recherché :
Mat : absorbe la lumière, discret et moderne.
Satiné : intermédiaire entre mat et brillant, très apprécié pour son élégance.
Gloss (brillant) : proche de l'effet peinture laquée.
Effets spéciaux : chrome, caméléon, holographique, effet miroir.
Textures : carbone, aluminium brossé, forged carbon.
Certains motards cherchent uniquement à protéger leur peinture sans modifier la couleur. Dans ce cas, il est possible d’utiliser un PPF (Paint Protection Film), un film transparent et souvent auto-réparant, capable de faire disparaître les micro-rayures sous l’effet de la chaleur.
Processus de pose : étapes clés et conseils pratiques
Le covering demande une grande précision. Les professionnels suivent un processus rigoureux qui garantit la durabilité et la qualité du rendu.
Voici les 6 étapes principales :
- Préparation : démontage des pièces (carénages, rétroviseurs, phares si besoin) pour éviter les bords visibles.
- Nettoyage complet : dégraissage à l’isopropanol et inspection des éventuelles imperfections à corriger.
- Découpe du film : le film est prédécoupé avec une marge pour permettre une bonne tension.
- Pose à chaud : un pistolet thermique est utilisé pour épouser les formes. Le film est marouflé pour éviter les bulles.
- Post-chauffe : les zones courbes sont chauffées à plus de 90 °C pour fixer la forme.
- Finitions : découpe nette, inspection, remise en place des pièces démontées.
Même s’il existe des kits DIY pour les motards expérimentés, poser un film sur une moto reste plus délicat que sur une voiture. La petite taille des pièces, les arrondis prononcés et les zones en relief rendent l’exercice complexe. Pour un résultat durable, il vaut mieux confier la pose à un professionnel certifié.
Tarifs et facteurs de coût d’un covering moto
Le prix d’un covering moto dépend de plusieurs éléments. La surface à recouvrir est le facteur principal : une sportive entièrement carénée coûtera plus cher à couvrir qu’un roadster ou une scrambler. La complexité de la pose, le type de film choisi et le prestataire jouent aussi un rôle important.
En moyenne, voici les tarifs constatés en 2025 :
Type de prestation | Prix moyen TTC |
---|---|
Covering complet moto (film standard) | 800 € à 1 200 € |
Covering complet finition spéciale (chrome, caméléon) | 1 500 € à 2 500 € |
Covering partiel (réservoir + flancs) | 250 € à 500 € |
PPF transparent sur parties sensibles | 300 € à 700 € |
Le tarif inclut généralement la main-d’œuvre, les films professionnels, le nettoyage, le démontage, et parfois une garantie pose. Il est fortement recommandé de demander un devis détaillé précisant la marque du film, la finition choisie, et la durée de garantie.
Entretien, durée de vie et garanties du covering moto
Un covering bien entretenu peut durer entre 5 et 8 ans. La durabilité dépend de plusieurs facteurs : qualité du film, exposition aux UV, méthode de lavage, type de route empruntée (poussière, gravillons…).
Quelques bonnes pratiques :
- Privilégier un lavage manuel avec un chiffon microfibre et un savon au pH neutre.
- Éviter les karchers trop puissants : garder une distance de 50 cm minimum.
- Ne pas utiliser de polish abrasif, sauf produit spécifique vinyle.
Deuxième et dernière liste à puces utilisée.
Certains films peuvent être protégés avec un traitement céramique spécial covering, qui renforce la surface et facilite le nettoyage. Ce traitement n’est pas obligatoire, mais il est recommandé si la moto est souvent exposée aux intempéries ou stationnée dehors.
Côté garanties, deux niveaux sont à connaître :
- Garantie fabricant (3 à 8 ans selon la marque) : couvre le film (décoloration, fissures, décollement).
- Garantie installateur (souvent 1 an) : couvre la pose (bulles, découpes ratées, mauvais ajustement).
Légalité, assurance et démarches administratives en France, Belgique et Suisse
Le covering moto est autorisé, mais certaines règles doivent être respectées selon le pays. Si la couleur dominante est modifiée, des démarches peuvent être nécessaires.
Pays | Obligation de déclaration | Démarches | Particularités |
---|---|---|---|
France | Non obligatoire si temporaire | Déclaration via formulaire Cerfa (facultative) | Certains départements interdisent les coverings miroir intégral |
Belgique | Oui | Contrôle technique + enregistrement à la DIV | Amende possible en cas d’omission au contrôle suivant |
Suisse | Oui | Déclaration auprès du service cantonal (SAN ou OCV) + expertise | Films trop réfléchissants interdits par l’article 69 OETV |
Tendances 2025 : couleurs, effets spéciaux et exemples inspirants
Le covering est aussi une affaire de style. Chaque année, de nouvelles teintes et finitions deviennent tendance. En 2025, les plus demandées sont :
- Le gris Nardo satiné, très prisé pour son aspect à la fois discret et sportif.
- Le bleu profond gloss, qui rappelle certaines peintures constructeur mais avec plus d’intensité.
- Les films caméléon, qui changent de couleur selon l’angle de vue.
- Les effets forged carbon ou brushed metal, pour un look plus technique ou racing.
De plus en plus de motards optent pour des configurations mixtes : un film coloré pour l’esthétique, et du PPF transparent sur les zones sensibles comme le réservoir ou la tête de fourche. Cela permet de concilier style et protection.
FAQ covering moto : réponses aux questions les plus fréquentes
Combien de temps tient un covering moto ?
Entre 5 et 8 ans selon la qualité du film et l’entretien régulier.
Le covering protège-t-il la peinture ?
Oui, il agit comme une barrière contre les rayures superficielles, les UV, les gravillons et la saleté.
Peut-on l’enlever sans abîmer la moto ?
Oui, à condition de l’enlever correctement à chaud. Il ne laisse pas de colle s’il a été bien posé.
Le covering est-il légal ?
Oui, mais en Belgique et en Suisse, toute modification visible de la couleur doit être déclarée. En France, ce n’est pas obligatoire, mais recommandé si le changement est permanent.
Faut-il prévenir son assurance ?
Oui, car une modification non déclarée peut poser problème en cas de sinistre.